La région Auvergne-Rhône-Alpes et les femmes élues mène des politiques ambitieuses depuis de nombreuses années…

La région Auvergne-Rhône-Alpes mène des politiques ambitieuses depuis de nombreuses années. L’innovation est présente et associée à une politique globale qui ne réduit pas l’objet numérique à sa seule utilisation mais bien comme un support d’une démarche plus globale. Dans ces projets d’envergure, les femmes politiques occupent une place de choix. Le vendredi 22 juin les actrices et les acteurs de l’innovation numérique locale viendront témoigner lors de la Journée des Femmes Elues d’Auvergne Rhône-Alpes. Mais avant, retour sur une ambition territoriale forte.

Le service public connecté : l’avenir des territoires

Nous entendons tous parler des smart city et de leurs démarches innovantes. Alors que certains questionnent les limites de ces “villes intelligentes” – qui laissent à penser qu’elles étaient stupides lorsqu’elles n’étaient pas encore connectées – d’autres s’engagent dans des politiques liées à ces nouvelles pratiques. Quoi qu’il en soit, nous pouvons observer, en tant que citoyen, élu.e, ou acteur de la vie locale, qu’un projet de territoire connecté ne peut aboutir s’il est isolé.

Comme toute politique, le numérique doit venir apporter une valeur ajoutée aux communes, aux territoires ou à l’infrastructure locale. Trop déconnecté d’un projet mené par un équipe, on en perd la valeur du service. Au-delà de l’usage, le numérique engendre une nouvelle façon d’aborder le territoire, une nouvelle manière de penser le service public avec la nécessité de se réinventer à chaque instant.

Certaines communes, certains départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes se sont engagés dans des démarches pro-actives. Du village aux quelques centaines d’habitants qui se lance dans une ouverture des données grâce à la vision de l’adjointe, au projet d’envergure nationale qui vise à rendre le Massif Central acteur de la digitalisation des zones montagneuses, les histoires à raconter sont nombreuses. Et c’est ce que nous avons choisi de mettre en avant pour la deuxième édition de la Journée des Femmes Elues d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Bien plus qu’une “simple” offre adaptable sur smartphone, les projets que nous avons ciblés permettent aux citoyens d’observer une démarche territoriale à leur service. L’exemple de l’ARS et de son projet Pascaline en atteste : le numérique peut venir en support à une désertification du personnel de santé. Sans déshumaniser la profession, des soutiens digitaux arrivent à créer du lien entre les acteurs de ce domaine grâce à des plateformes de données accessibles par les professionnels. Ainsi, les usagers du service de santé peuvent faire appel à des acteurs locaux de passage qui auront une trace de leur passif, et ce, grâce à cette solution digitale.

Les usages numériques ne sont pas neutres et demandent souvent de repenser la manière d’aborder le service public. Nouvelles entrantes en politique, les femmes élues abordent régulièrement les collectivités avec un regard neuf et une volonté de dépoussiérer les administrations. Elles parviennent à y introduire des pratiques novatrices que le numérique supporte, comme à Mogneneins, commune de près de 600 habitants qui s’est engagée dans une démarche d’open data. Alors que nombre de communes similaires n’ont pas de site internet, le village a, lui, été primé pour son action de dématérialisation. Budget, arrêtés, liste des acteurs locaux, toutes les données émises ou reçues par la commune sont disponibles sur son site afin d’enrichir l’information aux citoyens, commerces et entreprises locales. 

Tant de projets qui portent les territoires et présentent une nouvelle façon d’aborder les solutions digitales. Ces dernières deviennent de véritables valeurs ajoutées dans des collectivités souvent “new in business” quand il s’agit de l’usage numérique.