Vie d’élue : Cette semaine va être examiné le projet de loi “pour une école de la confiance”. Abaissement de l’âge obligatoire de la scolarité, renforcement des acquis en écoles…

Vie d’élue : Cette semaine va être examiné le projet de loi “pour une école de la confiance”. Abaissement de l’âge obligatoire de la scolarité, renforcement des acquis en écoles élémentaires, évolution de la mise en place des évaluations tout au long de la scolarité… En bref, de nombreux plans sont étudiés pour l’avenir des écoles.

Echanges avec Florence : adjointe aux affaires scolaires elle nous fait part de son engagement à cette délégation. Une ouverture sur un sujet central dans les communes.

De l’APE à la mairie

Florence : Je suis élue dans une commune de 3.000 habitants environ. Je ne me destinais pas à m’engager en politique locale – des mots qui me paraissent très éloignés de mon quotidien en réalité. J’ai davantage l’impression de poursuivre mon engagement associatif. Après avoir présidé l’association des parents d’élèves, de 2010 à 2013, la liste majoritaire est venue me chercher pour que je les rejoigne en vue des élections municipales.

C’est ainsi qu’a commencé l’aventure de mon engagement politique.

Quelques années à planifier l’animation associative scolaire des écoles pour m’emmener à un mandat – qui débute il y a 5 ans – avec une délégation associée. Les animations sont finies, les politiques commencent, une passion qui devient une délégation. Mais les enjeux ne sont pas les mêmes ! Nous avons été élu.e.s avec un projet central : la refonte de nos écoles. Me voici propulsée entre appels d’offres, réunions de chantier et choix des couleurs pour les nouveaux couloirs. Les TAP ont fait débuter mon mandat sur les chapeaux de roues et alors que je vivais les écoles avec un regard de maman, j’ai découvert l’axe central qu’elles incarnent dans un village.

Les écoles : le point central d’un village

Je n’entends pas affirmer que seules les écoles sont importantes dans la vie d’une commune. Je sais également qu’elles ne touchent pas la majorité de la population, surtout si, comme chez moi, votre population est vieillissante. Cependant, tout le monde s’accorde sur un point : les écoles sont le lieu dans lequel la jeunesse évolue. En ça, elles sont fédératrices et portent une ambition pour l’ensemble des citoyens et des citoyennes.

Rares sont celles et ceux qui nous affirment ne pas vouloir être concerné.e.s par ces lieux. En ça, je trouve ma délégation centrale et extrêmement forte. Ce qui peut parfois m’effrayer. Alors que j’agissais en tant que parent d’élève avec conviction – mais avec le temps qui m’était imparti, je me rends compte que l’adjointe aux affaires scolaires que je suis doit assumer une charge totalement différente.

Je suis toujours impressionnée de voir que nos deux bâtiments représentent bien plus que la forme qu’ils sont. Alors, quand le gouvernement annonce des projets de loi, je suis très attentive à ce qu’ils proposent. Les écoles vivent quand notre population est dynamique et se renouvelle. Nous, les élu.e.s de la République, devons porter des projets qui permettent à nos communes de survivre. Car, oui, quand nos villages ont encore des écoles, c’est que la vie est encore bien présente.

Retrouvez d’autres témoignages de vie d’élue : ici