Le 25 novembre est la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.

Instaurée le 25 novembre 1999 par l’Organisation des Nations Unies comme la « Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes ». Cette date a été choisie en mémoire des sœurs Mirabal, militantes dominicaines, assassinées sur ordre de Rafael Trujillo, président de la République Dominicaine.

Par la création de cette journée, l‘ONU invite gouvernements, organisations internationales et ONG à sensibiliser le public aux violences faites aux femmes à travers des actions et manifestations.

Les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes sont plus nombreuses qu’on ne l’imagine.

La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, a défini la violence à l’égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. »

En France, ces violences prennent de multiples formes 

Un numéro existe, il faut le communiquer très largement 

Le numéro d’écoute et d’orientation des victimes et témoins d’agression : le 3919 « Violences Femmes Info ». Actif depuis 2014, c’est le numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences quelles qu’elles soient (violences conjugales, violences sexuelles, mariages forcés, mutilations sexuelles féminines, violences au travail), de leur entourage et des professionnels concernés.

Ce numéro est anonyme, accessible, gratuit depuis un poste fixe ou mobile en métropole, comme dans les départements d’outre-mer. Il garantit une écoute, une information, et une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge. Ouvert 7 jours sur 7, du lundi au vendredi de 9h à 22h, les samedi, dimanche et jours fériés de 9h à 18h, il est aussi invisible sur les factures.

Nous vous encourageons vivement à l’afficher dans vos collectivités, et à sensibiliser l’ensemble de vos agents. Ainsi, habitants comme agents pourront réagir et accompagner au mieux les victimes dont ils auraient connaissance.

Et d’autres outils existent aussi 

  • ArretonsLesViolences.gouv.fr : une plateforme d’information et de signalement en ligne des violences sexistes et sexuelles, anonyme et gratuite (chat disponible 7j/7 et 24h/24) ;
  • le 17 par téléphone ou le 114 par SMS pour alerter police secours en cas d’urgence.
  • Retrouvez la liste des associations locales qui peuvent accompagner les victimes.

D’autres initiatives pour la journée de lutte contre les violences faites aux femmes 

  • Manifester ! Pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles, l’association NousToutes organise le samedi 19 novembre 2022 des manifestations à travers la France. Retrouvez les informations pratiques sur leur site internet.
  • Travailler avec les établissements scolaires et les collèges de votre territoire ! Pour combattre le sexisme ambiant, les associations appellent à une prise de conscience dès le plus jeune âge. De nombreux collèges s’engagent dans cette lutte pour l’égalité des sexes. Et ce, grâce à des activités et ateliers qui se révèlent particulièrement efficaces. Par exemple : fabrications d’affiches par les élèves, ateliers sur différents sujets (métiers ou activités genrés, tenues portées, égalité salariale…). Mais aussi des projections de films ou de publicités, des représentations théâtrales.
  • Vous pouvez aussi organiser, au sein de votre collectivité, des actions de sensibilisation à destination des habitants (films, débats). Mais aussi à destination des agents (formations, jeux de rôle, communication…)