Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’Annabelle Alessandria, ambassadrice du réseau Élues Locales pour les Pyrénées-Orientales !
Pourriez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Je m’appelle Annabelle Alessandria, j’ai 39 ans et j’habite près de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales. Comme dirait ma fille, je suis “multi rôles”, en effet je suis une maman, une professeure des écoles, une élue locale puisque je suis adjointe au maire de la commune Ille-sur-Tet, et enfin l’ambassadrice du réseau Élues Locales pour les Pyrénées-Orientales. Je ne mets pas d’ordre dans mes différentes fonctions sauf pour celui de maman qui est ma priorité.
J’ai fait des études en gestion, spécialisation marketing et communication avant de me diriger vers le métier de professeur des écoles.
Selon vous, quels sont les enjeux pour une femme engagée ?
Selon moi, le premier enjeu pour une femme engagée c’est de fédérer autour de son territoire : il s’agit de construire un projet commun dans lequel un maximum de personnes puisse se reconnaître et s’intégrer.
Je peux répondre à ces enjeux notamment à travers mon mandat d’élue locale.
Une figure féminine qui vous inspire par ses engagements (sport, politique, associatif, familial, etc.) et pourquoi ?
Alors j’en ai beaucoup en tête, il y a d’abord les figures plus “anciennes” comme Angela Davis ou Lady Di mais aujourd’hui, je dirais que celle qui représente une figure du combat pour l’égalité des femmes pour moi, c’est Emma Watson. Elle est jeune : elle n’a que 28 ans mais je trouve justement que c’est admirable, à cet âge, d’être si engagée dans ce combat.
Que représente pour toi le réseau Élues Locales ? Pourquoi en être l’ambassadrice ?
Selon moi, Élues Locales représente la force et l’importance du réseau des femmes élues et par réseau j’entends également et surtout partage, expérience et solidarité les unes avec les autres.
Être ambassadrice des Pyrénées Orientales, c’est pour moi une façon d’apporter ma pierre au réseau, ou autrement dit être facilitatrice de la mise en place de ce réseau de manière à ce qu’il puisse vivre et grandir.
Un conseil, une bonne pratique, une lecture, etc., qui a pu vous aider en tant que femme engagée et qui pourrait aider nos lectrices élues dans leur engagement politique ?
Je dirais de rester fidèle à ses valeurs, à soi-même et à ses engagements, les miens sont la famille, la solidarité, l’expérience et le contact avec l’être humain. J’ai une réelle croyance en l’être humain, ce qui me joue parfois des tours mais je reste convaincue que c’est le fondement de tout ; quand il y a une relation de confiance, on avance beaucoup mieux et en réalité, sans confiance on n’avance pas. Donc le bon conseil serait de rester fidèle à soi-même et de ne pas hésiter à faire confiance aux autres.
Moi présidente, quelle sera ma première mesure ?
Je ne sais pas si ça serait la première, mais je dirais que je me tournerais rapidement vers le sujet des versements de revenu de solidarité active (RSA), les indemnités chômage et autres indemnités. En effet, je pense qu’elles sont indispensables mais qu’elles doivent être conditionnées.
Je pense donc que je mettrais en place des minima sociaux pour l’ensemble des allocataires en les conditionnant à un engagement de formation comprenant un minimum d’heures. Cela dans le but de permettre aux allocataires de continuer à se former. A cela s’ajouterait un conditionnement d’engagement social avec un minima d’heures de bénévolat auprès d’associations, de lutte pour une cause, d’investissement solidaire ou encore d’actions de nettoyage de la nature par exemple.
En effet, on constate que lorsque les personnes qui touchent les minimas sociaux peuvent parfois s’enfermer dans cette situation. Je pense donc qu’il est nécessaire de les aider dans leur effort de retourner vers la société en les accompagnant dans la création de nouveaux liens sociaux.
Retrouvez d’autres portraits d’ambassadrice du réseau Élues Locales ici.