Amine, tête de liste pour les municipales, nous raconte comment il a pensé sa stratégie de porte à porte durant sa campagne

Amine, 32 ans, tête de liste dans une commune de 5 000 habitants pour les municipales, se prête aujourd’hui à l’exercice et nous raconte comment il a pensé sa stratégie de porte à porte durant la campagne. 

Donner du sens

Adjoint sortant, j’ai appris que la maire de ma commune ne se représenterait pas en juin dernier. Rapidement, elle a souhaité que je me lance dans l’aventure et m’a très rapidement convaincu de prendre le relais. 

Fier du mandat que nous sommes en train de terminer mais pas totalement certain d’en avoir fait assez en termes de démocratie participative et de lien entre la commune et les habitants, j’ai rapidement proposé à mon équipe de faire du porte à porte dès ce mois de septembre.

Si l’idée a enthousiasmé tout le monde, la crainte de ne pas avoir finalisé le programme municipal a vite pris le dessus sur l’entrain général. 

La levée de bouclier à laquelle j’ai fait face à ce moment-là m’a donné l’occasion de penser une véritable stratégie pour notre porte à porte. Il ne suffisait pas d’aller taper aux portes des habitants pour prêcher la bonne parole mais bien au contraire d’utiliser cet incontournable de la campagne pour en faire un temps d’échange et de co-construction.

Notre opération de porte à porte à la rentrée devait apporter du sens à notre action.

Une action en deux temps 

Nous avons rapidement décidé de scinder notre opération de porte à porte en deux : une première étape de concertation et d’échange sur nos idées et les valeurs que nous défendons de septembre à décembre puis un nouveau temps de janvier à mars pour présenter notre programme aux citoyen.ne.s.

Systématiquement en binôme paritaire, nous avons frappé à toutes les portes de nos quatre quartiers. Le fait d’aller à la rencontre des habitant.e.s simplement pour discuter, leur demander de nous faire remonter leurs attentes, les difficultés rencontrées au quotidien a été particulièrement bien reçu. En effet, ils ont apprécié le fait que nous nous mettions à l’écoute, que nous prenions compte de leur avis plutôt que de leur servir la soupe. 

Fier des avancées que nous avons mené jusque là, j’ai désormais hâte de poursuivre l’aventure et de revenir échanger avec eux dès le mois de janvier pour leur présenter le programme auquel nous les avons pleinement associé.