Christine, tête de liste pour les municipales, nous raconte comment elle a construit et animé sa première réunion publique de campagne

Christine, 45 ans, tête de liste dans une commune de 25 000 habitants pour les municipales, nous raconte comment elle a construit la première réunion publique de sa campagne. 

Animer une réunion publique pour impulser une dynamique de campagne

Je suis maire sortante et me représente pour un second mandat en tant que maire. C’est un choix que j’ai toujours affirmé auprès des habitant.e.s de la commune et au sein de mon équipe.

C’est pourquoi, même si la grande majorité des maires sortants préfèrent repousser l’annonce de leur candidature à la période des voeux en janvier, j’ai décidé de lancer un premier temps d’échange citoyen dès le mois de décembre.

Un choix motivé par l’annonce de deux autres listes concurrentes sur la commune déclarées dès septembre mais avant tout pour assurer un véritable temps de dialogue auprès des habitant.e.s.

Il est important pour moi de convaincre dès maintenant les administré.e.s de la fierté que nous pouvons tirer de nos actions menées de 2014 à 2020. Mais c’est avant tout l’illustration de notre volonté de les associer au mieux et au plus vite à l’écriture de la suite.

Co-construire les messages

Après deux semaines de tractage intensif pour mobiliser un maximum de monde sur les marchés, nous avons réuni début décembre les citoyen.ne.s autour d’une réunion publique participative.

Passé le traditionnel discours pendant lequel je suis revenue sur le bilan de ces années passées mais surtout sur les grands axes et défis à relever d’ici 2026, nous avons réuni les participant.e.s autour de 5 tables-rondes.

Jeunesse, déplacements doux, commerce, stationnement et logement : l’objectif était à chaque fois d’animer (par un.e colistier.e de l’équipe) un temps d’une demi-heure très ouvert pendant lequel nous avons incité les participant.e.s à évoquer leurs attentes. 

A la suite de ce temps d’échange avant mon discours de clôture et un échange de questions-réponses avec la salle, chaque rapporteur de table-ronde a fait une restitution des échanges et évoquer les perspectives souhaitées en fonction des compétences de la ville sur ces différents thèmes.

Interpeller et favoriser les échanges entre les différents acteurs locaux

Ainsi, l’idée de ces tables-rondes était de favoriser un temps d’échange constructif. Si l’on voulait éviter les fameux “moi, ma poubelle devant mon portail”, “moi, l’arbre fruitier du voisin me fait de l’ombre” et autre “moi, rien ne va mais je n’ai pas de solution”… il était indispensable de réunir les participant.e.s par thématique et de co-construire avec eux des solutions concrètes à des problèmes posés.

Le succès de ce temps d’échange a également tenu à la grande diversité des participant.e.s et au fait que nous avons attribué de manière aléatoire les thématiques à traiter pour les présent.e.s.

Cela a notamment permis de mélanger les publics, de les sortir de leur zone de confort en fonction de la thématique qui leur était imposée et surtout de voir émerger des personnalités variées et très complémentaires. 

Les échanges ont fusé toute la soirée, les participant.e.s sont repartis avec la sensation d’avoir écouté, je pense que nous pouvons nous réjouir de cette première réussite !