Patrick nous parle de la charte de valeur et de la soirée – qu’il aime à définir comme explosive – lors de laquelle ils l’ont signé

Aujourd’hui, et comme tous les lundis, rendez-vous avec un élu qui nous fait part d’un moment fort de la campagne. Ce lundi, c’est Patrick qui nous parle de la charte de valeur et de la soirée – qu’il aime à définir comme explosive – lors de laquelle ils ont signé ce document.

Définir nos valeurs

Quand on s’engage en politique, et d’autant plus à l’occasion d’une campagne, nous nous arrangeons pour avoir des valeurs communes. Dans mon cas – et celle de ma petite commune de 1800 habitants – notre liste est sans étiquette. Ainsi, quand André est venu me chercher, je lui ai proposé que tous les colistiers travaillent, ensemble, une charte de valeurs et la signent. C’était l’une des conditions de mon arrivée et André a accepté.

Mon idée à d’abord été validée. J’en été ravi ! Et, le jour de la construction et de la signature tout s’est passé différemment.

Travailler avec une liste entière n’est pas toujours facile. 19 voix qui se mélangent et 19 avis différents doivent être managées. Or, je ne suis pas toujours d’accord avec Gwenaelle… je ne suis d’ailleurs pas le seul. Quand il a fallu noter les valeurs que nous souhaitions diffuser les tons ont commencé à monter : il fallait se mettre d’accord sur l’ordre, le sujet, ce que nous voulions définir et communiquer. Inclusion, participation, transparence, certaines valeurs – forte à mes yeux – n’étaient pas des priorités chez mes collègues.

Signer la charte

Quand on aborde la question des valeurs, forcément, on aborde la question du programme. Alors, signer la charte si le programme n’est pas assez avancé peut être une erreur. Chez nous, c’est ce qu’il s’est passé.

Ainsi, André, notre tête de liste a eu beaucoup de difficultés pour nous recentrer. Nous étions tous en train de défendre NOTRE mot en imaginant que, plus il serait présenté en premier, plus haut nous serons dans la liste… Or, ce n’était pas la façon de voir d’André.

Beaucoup de négociation ont eu lieu. Il nous a fallu nous remettre d’accord et le temps de tous accorder notre “oui” à la charte telle qu’elle a fini par être présentée – à 2h du matin – André a dû nous rappeler pourquoi nous nous engagions. C’est vrai qu’à la fin de son discours nous nous sentions tous un peu bête à avoir perdu pieds pour une seule place… moi en premier !

Il est encore temps de prendre de la hauteur, mettre du sens à notre charte de valeur et travailler tous ensemble à l’avenir du village. Un peu de recul, même tard dans la nuit, est toujours porteur ! L’histoire continue…