Les violences conjugales sont encore trop nombreuses, il faut en parler ! La lutte ne doit pas être une journée par an, mais quotidienne.
Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Pour la député Françoise Laborde c’est l’occasion de rappeler que cette date “c’est toute l’année”.
Violences conjugales
Tous les deux jours et demi, en France, un homicide est commis au sein des couples. Les principales victimes de ces violences conjugales sont les femmes, parfois des hommes et malheureusement les enfants.
Malgré la prise de conscience publique de ce fléau, les politiques volontaristes, les campagnes de sensibilisation et la libéralisation de la parole à ce sujet, je frémis à l’annonce de chaque nouveau drame. Au terme du travail parlementaire qui a conduit au vote de la loi contre les violences sexuelles et sexistes, je reste déçue par le manque d’ambition du texte final. J’avais travaillé pour une sanction pénale plus stricte de ces violences en déposant plusieurs amendements qui n’ont malheureusement pas été votés en hémicycle.
Une journée ne suffit pas, la lutte contre les violences doit occuper nos esprits toute l’année, dans la sphère publique comme dans l’intimité de la vie privée. Il faut amener toutes les victimes à s’exprimer et à porter plainte. Il est aussi essentiel de faire progresser l’éducation, clé de voûte de ce combat. Engageons-nous pour combattre ce fléau tout au long de l’année.
Françoise Laborde,
Sénatrice de la Haute-Garonne
Vice-Présidente de la Délégation aux Droits des Femmes
Vice-Présidente de la Commission Culture