Un matin, Madeline Da Silva, une élue du réseau Elueslocales, nous contacte. C’était il y a plus d’un an et nous nous indignions à ce moment face à une histoire…
Un matin, Madeline Da Silva, une élue du réseau Elueslocales, nous contacte. C’était il y a plus d’un an et nous nous indignions à ce moment face à une histoire d’harcèlement qui refait surface.
Elle, adjointe aux Lilas en Seine-Saint-Denis, ne veut pas rester les bras croisés et décide de faire entendre la voix de toutes les femmes qui subissent ces agressions. Ces pratiques sont malheureusement trop courantes dans les environnements politiques et il ne faut plus l’accepter. Madeline nous explique qu’elle lance une pétition qui vise à demander l’inéligibilité de quiconque reconnu coupable de violences faites aux femmes. Pétition toujours en ligne qui compte plus de 50 000 signatures de citoyens mobilisés sur ces sujets. Maintenant, aux femmes élues de jouer !
« Parce que nous représentons la République et que nous en portons les valeurs »
Nous ne pouvons que la soutenir dans sa démarche. Force est de constater que depuis un an les choses ont finalement peu évoluées. Bien que ce type d’affaire est relayé plus facilement dans les médias et que les coupables perdent en image et crédibilité, la loi n’encadre toujours pas leurs actes.
Et pourtant.
A la veille du vote de la loi de moralisation de la vie politique qui veut réformer les pratiques, changer les choses et améliorer la politique, il est temps de faire entendre la voix des élues locales et des élus locaux qui se dressent contre les pratiques intolérables de certains de leurs collègues. « Nous femmes et hommes élu.e.s de la République souhaitons que quiconque jugé coupable de ce type de violence ne puisse briguer ou conserver un mandat d’élu.e de la République. »
Madeline Da Silva continue son engagement et signe une tribune ce jour qui rappelle les engagements des élus, les convictions suivies et la nécessité de se faire encore et toujours entendre.